lundi 5 décembre 2016

Jour 7 - Repos à Mandjafa

Dimanche 27 novembre 2016

En brousse !
Amour...







Aujourd’hui c’est jour de repos à Mandjafa, en brousse. Mandjafa est située à quelques kilomètres à l’extérieur de N’Djamena. Un ami de Taigue y a installé un petit coin de paradis bordant le fleuve. Plusieurs amis se sont joints à nous, nous avons joué su Scrabble, fait la sieste sur les nattes, mangé du mouton grillé ramassé au village d’à côté et… nous avons rencontré un caméléon !! On l’a appelé Léon, a.k.a Charlie (mais où est-il ?). Geneviève est tombée en amour. 




En route vers Mandjafa, nous avons croisé des chameaux...

...puis quelques minutes plus tard un bouc à moto !



J’ai également fait la rencontre de Youssouf, un acteur de cinéma de renom, qui a un parcours de vie tout à fait fascinant et qui est un grand pince-sans-rire. Grands moments de discussions , assis au bord du fleuve devant un paysage orangé, sur notre rapport perdu à la nature, sur ses expériences dans le désert, sur les nomades qu’il a suivis pendant près de cinq ans, sur les us et coutumes de divers tribus d’ici qu'il a côtoyées, sur la vie… 

Alors que le soleil se couche derrière les arbres épars de ce paysage semi-désertique et que les marabouts et les hérons retrouvent l’arbre sur lequel ils reviennent chaque soir, alors que les pêcheurs en pirogues regagnent la terre ferme, alors que la Lune vient doucement reprendre ses droits, je me rappelle que nous sommes ici depuis une semaine — une seule semaine. J’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs mois. Je me sens privilégié de vivre cette aventure intense et si précieuse, entouré de gens que j’aime, et de rencontrer une foule de personnes aux parcours si inspirants. 



Nous les oublions tant ils sont discrets... mais les caméramans sont  toujours là !



PS - La semaine prochaine, je ne ferai qu’une seule entrée de blog, plus brève et plus synthétique. Je poursuivrai ainsi de façon hebdomadaire puisqu’il est impossible de tenir un blog journalier et de le mettre en ligne quotidiennement. D’une part la connexion internet est trop aléatoire et c’est frustrant pour rien ! D’autre part, les journées sont très chargées et nous entrons en création intensive. 

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